Selon U. Beck (2001 ; 1986) U. Beck, A. Giddens et S. Lash (1994) nous sommes rentrés dans la société ou dans l’ère du risque. Face à cet environnement de « moins en moins prévisible et de plus en plus agressif », il devient primordial pour les organisations de connaître leur environnement avec précision et de le maîtriser autant que faire se peut.
La mondialisation, l’instabilité politique, la volatilité des marchés financiers ou encore la problématique environnementale, sont autant de facteurs pouvant impacter une entité.
En optant pour la mise en place d’un management des risques, une entreprise ou une institution se familiarise avec les risques qui la concernent elle, ainsi que ses parties prenantes et peut décider d’un plan d’actions adéquat. Quelle mesure pour quel risque ? Tout n’est pas toujours maîtrisable mais les bonnes décisions au bon moment peuvent permettre de réduire considérablement l’ampleur d’un aléa.
Sans effet de surprise puisque toute situation aura été anticipée et réfléchie, il est bien plus simple de réagir rapidement et de façon adéquate.
Imaginons un accident du travail majeur dans un contexte industriel avec des machines potentiellement dangereuses par exemple : les procédures d’urgences sont-elles bien en place ? Le personnel est-il formé correctement à l’utilisation des machines ? Le personnel est-il formé pour réagir face à un tel évènement ? L’encadrement a-t-il un plan d’actions pour soutenir les personnes ayant assisté à la scène ? Un plan de communication est-il en place pour éviter une avalanche médiatique ?... Si tout a été pensé et prévu, le risque d’une mauvaise gestion de crise est bien moins important et une bonne gestion peut même constituer un vrai point fort.